On dit souvent que les attrapes rêves chassent les mauvais rêves, capturent de bonnes vibrations et filtrent les bonnes pensées — ce sont des raisons suffisantes pour les inclure dans la décoration d’intérieur ! Ils sont connus par les plus jeunes sous son nom en anglais « dreamcatcher ». Après tout, qui ne veut pas une ambiance joyeuse à la maison ?
Dreamcatcher : un élément de déco très en vogue
Ils font aujourd’hui partie intégrante nos éléments de déco fétiches. Ils sont présents en tant que motifs sur nos habits, nos literies, rideaux et vêtements. On porte même un capteur de rêve comme pendentif. Certains se sont même tatoué un dreamcatcher sur leur corps. Ils sont surtout prisés pour une décoration intérieure bohème. Les attrapes rêves sont particulièrement décoratifs quels que soit leur taille. Toutefois, plus ils sont gros, plus on les aime. Ils trouvent leurs places dans toute la maison, de la chambre à coucher au salon. Ils font aussi d’excellentes décos accrochées juste à l’entrée. Bien loin d’être seulement très esthétiques et à la mode, ils suscitent surtout une grande valeur.
D’où vient-il ? Qu’est-ce que c’est ?
Comment ces objets déco ultras tendance sont-ils arrivés chez vous ? De nombreuses personnes utilisent les attrape-rêves comme objet déco sans trop savoir d’où ils viennent et à quoi ils servent.
Avant d’exister dans toutes les tailles et dans tous les styles que l’on connaît aujourd’hui, les capteurs de rêves étaient tout simplement un cerceau en bois que les Indiens d’Amérique recouvraient de toile de fibres ou de filets. Des objets symboliques et sacrés viennent orner le cerceau. En principe, des perles ou des plumes sont pendues sur le cerceau. Un attrape rêves doit être fait à la main qu’il s’agisse de celui en bambou ou de celui en dentelle. Ses composants sont aussi en principe fait de matériaux naturels. La branche qui forme le cerceau est donc très souvent recouverte de tendons ou de cuir en fonction du modèle et des préférences de chacun. Selon l’histoire, l’attrape rêve, aujourd’hui associé totalement à la culture amérindienne en général, vient de la tribu Ojibwa Chippewa. Le mot ojibwé utilisé fréquemment pour parler de l’attrape rêve signifie « araignée ».
Le dreamcatcher amérindien est particulièrement résistant de par ses sangles. Ce sont notamment les mêmes qui sont utilisés pour la conception des raquettes conçues par les Indiens d’Amérique.
Les croyances sur l’attrape rêvent
La croyance du capteur de rêve va bien au-delà d’une simple superstition. Cet objet serait en mesure de piéger les cauchemars lors du sommeil. Il capture les mauvaises pensées pour n’y laisser que les pensées positives. Les plumes abritent les énergies positives qui ont réussi à traverser la toile. La lueur du jour brûle les ondes négatives chaque matin. Pour que le dreamcatcher garde tout son sens, il convient alors de le mettre sous la lumière du jour. Beaucoup de parents de jeunes enfants mettent un capteur de rêve au-dessus du lit de leurs enfants pour éloigner les cauchemars. Et ça marche pour ceux qui y croient !