Jusqu'ici, vous filiez le parfait amour avec votre bécane. Toujours libre quand vous aviez besoin d'elle, toujours ok pour vous accompagner dans vos virées ou simplement au travail. Et elle était si belle lorsque sa peinture brillait au soleil…! Mais ça, c'était avant. Car hier, un.e malotru.e a rayé votre moto… Vous avez toujours été nul.le en travaux manuels ? Pas de panique, ça aussi, c'était avant.
S'équiper avec le matériel approprié
Il vous faudra vous procurer un compresseur avec une cuve d'une contenance approchant les 50 L. Pour une utilisation dans des conditions optimales, assurez-vous que la puissance avoisine les 15 CV, et que la pression en continu soit d'environ 4 à 5 bars. Au compresseur s'ajoute un pistolet à gravité. Cette petite merveille présente l'avantage de peindre des pièces ridiculement petites ou de faire des retouches si vous n'égalez pas Dali du premier coup. La taillé de la buse idéale est de 15. Sur le pistolet, vous prendrez soin de fixer un déshumidificateur. Il vous faudra également un verre et des peintures spéciales pour carrosserie. Des dizaines de couleurs existent et vous permettront de soigner les bobos de votre moto.
Pour vous protéger des irritations potentielles, vous aurez la bonne idée de vous munir de gants en latex résistants, d'un masque et d'une casquette pour protéger votre magnifique tignasse.
Travailler chaque pièce séparément
Passez au-dessus du chagrin provoqué par le démembrement de votre moto et séparez les pièces demandant une petite retouche. Commencez par dégraisser la pièce avec de l'acétone. Vous retirerez ainsi poussières, gras et résidus de colle s'il y en a. Poncez la pièce si nécessaire. Appliquez l'apprêt, qui permettra à la peinture d'accrocher à votre pièce. En plus, ça protège de la corrosion. Une fois que la pièce est lisse et sèche, vous pouvez appliquer la peinture. Sachez qu'il en existe deux sortes : à base mate ou brillante.