Couverture la plus ancienne de l’histoire, la toiture élaborée à partir de végétaux a largement été améliorée depuis. Ce procédé qui consiste à recouvrir de plantes un toit plat ou de faible pente (maximum 30%) est très utilisé dans les pays d’Amériques, notamment les Etats-Unis ou encore le Mexique mais aussi en Europe comme en Allemagne, en Suisse ou en Autriche. Si certains plans d’aménagement locaux préfèrent une harmonisation des toits et interdissent ce type de couverture végétalisée, le côté écologique va permettre de la favoriser de plus en plus.
Pourquoi construire un toit végétal ?
Tout d’abord, un toit végétalisé se fond plus facilement dans le paysage et possède donc un côté esthétique non négligeable.
Ensuite, il permet de filtrer un grand nombre de polluants contenus dans l’atmosphère, ce qui contribue à améliorer l’air des grandes villes par exemple. De plus, les poussières fines et les particules nocives pour la santé sont emprisonnées par l’humidité générée par les plantes.
Un autre avantage est l’effet climatiseur de ces toits. Ils permettent de descendre de 1,5 degré la température des immeubles allégeant ainsi l’utilisation des climatisations. Enfin, on notent encore d’autres effets bénéfiques : les eaux pluviales sont en grande partie captées et les substrats utilisés sont un très bon isolant acoustique.
La composition d’un toit végétal
Si un toit végétal parait à première vue facile à mettre en oeuvre, il convient de respecter certaines recommandations. Il faut tout d’abord respecter l’ordre des différents couches : le support porteur, puis l’isolant thermique, la couche étanche et enfin le substrat végétal.
Le support porteur peut être de différentes natures, il faut juste qu’il puisse supporter une charge de 250 kg par m2. Idem pour le support étanche qui doit être solide.
La couche végétale comprend le substrat composé de roches et pierres légères. Celle-ci accueille l’herbe composée de plantes vivaces très solides et rampantes notamment le sedum.